Il est dit que c’est un village qui était couvert au centre de marécages sur lesquels ont été plantés des pilotis avant la construction de l’église du village, un petit joyau gothique du début du 12ème siècle.
Bourg marchand dès le Moyen-Age principalement de lin, d’où la présence de multiples bassins de rouissage, le village est traversé par la Coquille, premier affluent de la Seine.
Entourée de champs de culture et forêts feuillus, la commune a gagné une nouvelle dynamique avec l’apport d’une nouvelle population. Il a pu maintenir des services qui risquaient de disparaître. C’est ainsi que cette commune a conservé un bar-restaurant, une supérette de produits locaux, un salon de coiffure, un bureau de tabac, une station-service et deux garages auto, une clinique vétérinaire, une boulangerie pâtisserie, une maison médicale, un centre de secours et une pharmacie.
Situé à 45 minutes de Dijon et 25 de Châtillon-sur-Seine, le village possède une régie transport autobus et se situe à 35 minutes de la gare TGV de Montbard.
Aignay-le-Duc est surtout « mon » village. C’est je l’avoue un peu prétentieux, mais les 16 ans de Carnets de campagne sur France Inter sont intimement liés à mon attachement à ce village.
En 2006 à la disparition de ma mère, je me suis promis de préserver la maison familiale. J’ai redécouvert par la même occasion le potentiel de vie que représentait un village comme celui-ci. Aujourd’hui j’en suis non seulement convaincu, mais les preuves apportées par les orientations que prennent de plus en plus de personnes à vivre et à créer une activité à la campagne, confirment un élan général vers la ruralité. C’est aussi ma prochaine destinée, ici à Aignay-le-Duc.